L’urgence climatique
La consommation d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) contribue à l’émission de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, au réchauffement climatique, à une amplification des phénomènes climatiques, à la fonte des glaciers et à l’augmentation du niveau des océans.
En 2015, la température moyenne sur le globe a déjà subi une hausse de 1°C depuis l’ère préindustrielle.
Une consommation incontrôlée des ressources fossiles engendrerait probablement le dégel du pergélisol en Sibérie et la libération massive du méthane prisonnier du sol, gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2), ce qui pourrait provoquer un emballement du réchauffement climatique.
Les conséquences pourraient être irréversibles : apparition de nouvelles maladies ou de nouveaux parasites, mouvements massifs de populations de zones inondées ou devenues trop arides vers des régions plus clémentes avec, comme conséquence, l’apparition de nouvelles zones de conflits.
Le réchauffement climatique et la pollution pourraient également provoquer l’extinction de nombreuses espèces animales. L’acidification des océans, due à l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’eau, représente un risque majeur, notamment pour les récifs coralliens et certains types de plancton, menaçant l’équilibre de nombreux écosystèmes.
Aujourd’hui, la demande mondiale en énergie dépasse l’offre : la demande croît de 1.5 % par an pendant que l’offre croît de 1% par an. Si la demande continue à augmenter au rythme actuel, ni le pétrole, ni l’énergie nucléaire, ni les énergies renouvelables ne pourront y répondre.
L’industrie nucléaire, peu émettrice de gaz à effet de serre, est par contre génératrice de déchets radioactifs extrêmement polluants sur le long terme, déchets que nous laisserons aux générations futures si nous ne parvenons pas à les traiter. De plus, ses coûts de maintenance et de démantèlement sont difficilement supportables pour les sociétés.
Notre économie linéaire doit évoluer vers un modèle circulaire, ce qui implique un changement global des comportements et la recherche de solutions bas-carbone :
- de la sobriété énergétique dans le bâtiment (écoconstruction, isolation thermique, modes de chauffage à faible émission de GES…), dans les produits (basse consommation), et dans les transports (éco-mobilité, auto-partage, transports collectifs, vélo…)
- le développement des énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, hydraulique…), de leur stockage et du recyclage des matériaux les constituant
- l’utilisation de la biomasse (durablement gérée) avec les écomatériaux dans la construction (bois, chanvre, paille…), les bioplastiques…
- l’éco-conception des produits et l’utilisation de matières recyclées afin de réduire l’exploitation des ressources naturelles (bétons recyclés, composites de voiture…)
- le recyclage ou la valorisation énergétique des déchets
- la décroissance de notre consommation globale.
Sont présentées sur ce site des entreprises qui proposent des solutions bas carbone.
L’homme fait partie intégrante de son environnement et de la biodiversité.
Protégez la Nature, c’est préserver l’avenir de l’Homme.
Limitons l’impact de la production et de l’utilisation de nos biens matériels sur notre environnement et adoptons dès à présent une attitude bas-carbone !
Bien à vous,
Carole Delacour