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Actualités

En 2020, la température moyenne sur le globe a subi une hausse de 0,6°C depuis l’ère préindustrielle alors que la hausse atteint plus de 1°C en France métropolitaine depuis 1850. Une hausse de 1.5°C pourrait être atteinte d’ici 2030 selon les climatologues des Nations Unies. Or 82%* de l’énergie mondiale provient encore de la combustion de ressources fossiles émettrice de CO2 (*31% du pétrole, 29% du charbon et 22% du gaz naturel). Il est donc urgent de redoubler voire de tripler nos efforts afin de trouver des solutions bas-carbone !

COP24 – Conférence des Parties – décembre 2018

La France salue l’adoption des règles d’application de l’Accord de Paris. Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien pour lire des informations officielles.

COP22 – Conférence des Parties – novembre 2016

Le texte adopté par les délégations des 197 pays avance de deux ans l’adoption des modalités d’application de l’accord de Paris de 2015 sur le climat, qui seront arrêtées en 2018 à la COP24 que la Pologne s’est proposée d’accueillir, au lieu de 2020. Les autres avancées sont notamment :

  • La présentation par plusieurs pays, comme le Canada, l’Allemagne, le Mexique et les États-Unis, de leur plan stratégique pour atteindre le « zéro net émission » en 2050, date à laquelle ils prévoient de ne pas rejeter plus de gaz à effet de serre dans l’atmosphère qu’ils ne peuvent en compenser. Sans cet engagement, contenir le réchauffement terrestre bien en dessous de la barre des 2 degrés d’ici à 2100 sera mission impossible. Une quinzaine d’autres États, dont la France, se préparent à élaborer leur plan pour parvenir à la « neutralité carbone ».
  • Onze États supplémentaires ont ratifié l’accord de Paris sur le climat, dont l’Australie, l’Italie, le Japon, le Pakistan, la Malaisie et le Royaume-Uni. (Source : Wikipedia/COP22)

Programmation pluriannuelle de l’énergie – décret 2016-1442 du 27 octobre 2016

En cohérence avec la stratégie nationale bas carbone adoptée dès novembre 2015, la programmation pluriannuelle de l’énergie trace ainsi, aux horizons 2018 et 2023, les orientations et les actions concrètes pour décarboner et diversifier notre mix énergétique en favorisant la croissance verte. Elle prévoit de :

  • réduire fortement la consommation d’énergie (-12% en 2023) et en particulier la consommation d’énergies fossiles (-22% en 2023), au bénéfice du pouvoir d’achat des ménages, de la compétitivité des entreprises, et de l’indépendance énergétique de la France ;
  • augmenter de plus de 70% la capacité d’énergies renouvelables électriques et augmenter de 50% la production de chaleur renouvelable ;
  • développer la mobilité propre au travers du déploiement des modes actifs, collectifs, et partagés, et d’une diversification de nos carburants vers l’électrique et le gaz naturel véhicule ;
  • réduire la production d’électricité d’origine nucléaire, en réponse à l’évolution de la consommation électrique et au développement des énergies renouvelables.
  • rendre le système énergétique de demain plus flexible et résilient aux chocs de toute nature, grâce à des orientations permettant de développer le stockage, de promouvoir l’autoconsommation ou bien encore de déployer les réseaux de chaleur.

COP21 – Accord de Paris sur le climat du 12 décembre 2015

La COP21 a abouti à la signature, le 12 décembre 2015 d’un accord universel et ambitieux sur le climat par 195 pays, dont l’objectif est de contenir la hausse des températures bien en-deçà de 2°C d’ici 2100, et de s’efforcer de la limiter à 1,5°C.

Plus de 55 pays représentant au moins 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont ratifié à ce jour l’accord de Paris, seuil minimum qui permettra son entrée en vigueur le 4 novembre 2016, ainsi que la tenue de la première rencontre des parties signataires durant la COP22 à Marrakech. Plus de 70 pays y seront représentés.

Le Paquet européen « économie circulaire » du 2/12/2015

Afin de minimiser notre consommation de ressources naturelles ainsi que notre impact sur l’environnement, l’Europe a choisi de remplacer son ancien modèle économique linéaire par un modèle économique circulaire.

« L’économie circulaire prend en compte 3 champs d’action :

  • l’offre des acteurs économiques
  • la demande et le comportement des consommateurs
  • la gestion des déchets

et repose sur 7 composantes (ou 7 piliers) :

  • L’approvisionnement durable : Il concerne le mode d’exploitation/extraction des ressources visant une exploitation efficace des ressources en limitant les rebuts d’exploitation et en limitant l’impact sur l’environnement, notamment dans l’exploitation des matières énergétiques et minérales (mines et carrières) ou dans l’exploitation agricole et forestière tant pour les matières/énergies renouvelables que non renouvelables ;
  • L’éco-conception vise, dès la conception d’un procédé, d’un bien ou d’un service, à prendre en compte l’ensemble du cycle de vie en minimisant les impacts environnementaux ;
  • L’écologie industrielle et territoriale, dénommée aussi symbiose industrielle, constitue un mode d’organisation interentreprises par des échanges de flux ou une mutualisation de besoins ;
  • L’économie de fonctionnalité privilégie l’usage à la possession et tend à vendre des services liés aux produits plutôt que les produits eux-mêmes ;
  • La consommation responsable doit conduire l’acheteur, qu’il soit acteur économique (privé ou public) ou citoyen consommateur, à effectuer son choix en prenant en compte les impacts environnementaux à toutes les étapes du cycle de vie du produit (biens ou service) ;
  • L’allongement de la durée d’usage par le consommateur conduit au recours à la réparation, à la vente ou don d’occasion, ou à l’achat d’occasion dans le cadre du réemploi ou de la réutilisation ;
  • Le recyclage vise à utiliser les matières premières issues de déchets. »
    (Définitions ADEME)

« L’économie circulaire permet de lutter contre la raréfaction des matières premières ou la dégradation de notre environnement. Dans ce modèle, les sources d’énergie utilisées doivent être le plus possible renouvelables et le recours aux produits chimiques évité. L’un des maillons essentiels est le principe du « zéro déchet ». Cette économie n’est pas seulement bénéfique pour l’environnement puisqu’elle permet également la production de richesses et d’emplois locaux. » (Source : Orée)